« Nous avons de toute évidence la possibilité d’aller voir ailleurs si quelque chose se produit », a exprimé le patron du football mondial, lundi, en réponse sur la BBC à une question sur la possibilité de voir l’Angleterre et l’Australie constituer des options de rechange pour l’organisation du Mondial 2010, évoquant « une catastrophe naturelle, ou autre chose, comme un gros changement dans la société qui ferait que tout le monde serait contre le football ».
BLATTER a, certes, atténué son propos en estimant que « pour l’heure, le plan B, c’est l’Afrique du Sud. Le plan C, c’est la possibilité qu’on doit avoir d’aller ailleurs ».
N’empêche, le fait d’évoquer la possibilité d’un transfert dans un autre pays de l’organisation du Mondial 2010 est de nature à mettre la pression sur l’Afrique du Sud, afin de l’amener à accélérer les travaux de construction et de réhabilitation des stades et à lever les écueils entravant la bonne exécution de l’agenda du Comité d’organisation local.
Si l’instance de gestion du football mondial arrivait à mettre ce plan de secours en application, ce serait « un coup dur » pour l’Afrique dont la crédibilité en pâtirait.
Des informations font état de possibles retard dans les travaux de construction des stades.
Dans de grandes villes comme notamment Durban et Le Cap, des poursuites judiciaires, des campagnes menées par des écologistes et le manque de ressources financières sont à l’origine du ralentissement des travaux, qui auraient dû commencer en début 2007.
La FIFA avait jusque-là toujours minoré les rumeurs selon lesquelles il pourrait être retiré à l’Afrique du Sud l’organisation du Mondial en raison du retard enregistré dans la construction et la rénovation des stades, et des inquiétudes suscitées par la question de la sécurité.
L’Australie est la première possibilité de rechange évoquée, il y a près d’un an.
Source : APA (Agence de Presse Africaine)
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